Stère de bois

Le stère de bois : volume, prix et consommation

Publié le : 15 décembre 2023Dernière mise à jour : 8 janvier 2024Par

Comprendre le stère de bois, unité de mesure du volume de bois de chauffage, offre des avantages non négligeables. Cela permet une meilleure estimation du coût d’achat, facilite le choix d’un fournisseur compétent et aide à optimiser la gestion du stockage. De plus, une connaissance approfondie des réglementations et certifications garantit l’utilisation conforme et durable de cette ressource énergétique.

La définition du stère de bois

Le stère de bois, dans le domaine du bricolage et de la rénovation, est une unité pour déterminer un volume précis. Il sert principalement à mesurer des quantités de bois destinées au chauffage.

Cependant, la valeur d’un stère varie avec le type et l’arrangement du bois. Si les rondins d’un mètre sont empilés soigneusement sans espace entre eux, un stère équivaut à un mètre cube. Pour des bûches plus courtes (33 ou 50 cm habituellement), les espaces vides augmentent et donc un stère représente seulement 0,7 ou 0,8 mètre cube respectivement.

Il faut également savoir que « stère » n’est pas universellement reconnu : en France et au Canada son usage est courant mais ailleurs on parle souvent par poids ou par corde (unité spécifique aux États-Unis). Attention donc lorsqu’il s’agit de comparer les prix internationaux des bûches !

La mesure du volume du stère de bois

Détermination du volume d’un stère

La quantification précise du volume d’un stère requiert une méthodologie spécifique. On débute par l’évaluation de la longueur, la largeur et la hauteur de l’empilement de bois, puis on produit le produit de ces trois dimensions pour obtenir le volume brut en mètres cubes. Il est impératif ensuite d’enlever les espaces vides qui peuvent constituer jusqu’à 30% du total dans le contexte des bûches courtes.

Facteurs influençant le volume

Nombreux facteurs peuvent altérer la mesure finale :

  • La dimension des bûches : plus elles sont réduites, plus les espaces vides se multiplient.
  • L’organisation du bois : un empilement ordonné réduit au maximum les interstices.
  • L’humidité : un bois sec occupe moins d’espace qu’un bois humide car il a diminué en séchant.
  • Le genre de bois :certaines variétés présentent une densité supérieure à d’autres et occupent ainsi moins d’espace pour un poids similaire.

Il est crucial de comprendre que ces variations rendent ardue toute comparaison directe entre deux volumes distincts.

Le prix et les variables associées

Établir le prix du stère de bois requiert une prise en compte de multiples variables. En premier lieu, la nature même du bois : les essences résistantes et durables comme le chêne ou l’érable se révèlent plus onéreuses que des variétés moins robustes telles que le pin ou le peuplier. La période d’achat joue un rôle important : acquérir son bois durant la saison estivale permet souvent d’obtenir des tarifs plus avantageux.

Il ne faut pas oublier non plus l’état du bois – sec ou humide – à examiner attentivement. Un bois sec, prêt à être utilisé immédiatement, est souvent proposé à un prix supérieur par rapport à un bois frais qui nécessite une période de séchage avant utilisation.

Le lieu où vous vous situez peut influer sur les coûts. Dans certaines régions où la ressource forestière abonde, les coûts peuvent s’avérer moindres en comparaison avec les zones urbaines où la demande dépasse parfois l’offre disponible.

Le choix de son fournisseur de bois

Le choix d’un fournisseur de bois est décisif pour l’achat du stère. La provenance et les techniques de coupe et de stockage influencent fortement la qualité du bois.

Plusieurs critères sont essentiels lors de la sélection d’un fournisseur. Le prix au stère est un facteur, mais aussi les services additionnels proposés : livraison à domicile, option d’acheter du bois déjà fendu ou coupé selon vos besoins… Il importe que le fournisseur assure une régularité dans les approvisionnements pour éviter toute rupture inattendue.

Il faut également vérifier les certifications du fournisseur. Des labels comme PEFC ou FSC attestent que le bois vient de forêts gérées durablement. Ces éléments jugent non seulement la qualité finale mais aussi l’éthique et les pratiques vertes du professionnel.

Un approvisionnement local peut être avantageux sur le plan écologique qu’économique. Le transport joue souvent un rôle important dans l’empreinte carbone liée au chauffage au bois ; réduire cette distance contribue directement à diminuer son impact environnemental tout en favorisant les acteurs locaux.

La compréhension de sa consommation

Facteurs influençant la consommation

La consommation de bois dépend de divers éléments. L’efficacité du système de chauffage est primordiale. Un matériel défectueux ou mal maintenu peut provoquer une surconsommation notable. Le genre d’appareil utilisé a un rôle important : les poêles et inserts modernes, avec une combustion optimisée, sont en général plus économiques que les cheminées traditionnelles ouvertes. Le climat local et l’isolation thermique du domicile sont des facteurs clés.

Réduction de l’utilisation

Plusieurs stratégies permettent de diminuer la consommation en bois. La première démarche consiste à améliorer l’isolation thermique du domicile pour réduire significativement les besoins énergétiques pour le chauffage. Opter pour un appareil performant doté d’un régulateur automatique offre une optimisation appréciable du rendement énergétique et donc une diminution de la quantité nécessaire.

Evaluation personnelle

Pour contrôler sa consommation, il faut pouvoir l’estimer précisément. Cette approche repose sur le suivi constant des volumes utilisés au cours des mois et leur corrélation avec les températures extérieures ainsi que le niveau global d’utilisation (nombre heures par jour). Cela permettra non seulement un ajustement fin du volume nécessaire à commander chaque année mais aussi une prise conscience directe des impacts environnementaux liés à cette ressource naturelle limitée.

L’optimisation de son stockage

Optimiser le stockage du bois est une étape cruciale pour assurer une combustion efficace et préserver la qualité du combustible.

  • Le site d’entreposage doit être bien ventilé et sec, protégé des conditions météorologiques défavorables, afin de faciliter le séchage naturel du bois.
  • Dans les tas de stères, ménagez un espace entre les bûches pour permettre à l’air de circuler librement.
  • Il est recommandé d’éviter un contact direct avec le sol en employant des palettes ou des supports surélevés pour empêcher l’humidité ascendante.
  • Lorsque cela est possible, variez l’orientation des bûches dans vos piles pour optimiser la stabilité et améliorer la ventilation.

En respectant ces principes essentiels, vous parviendrez non seulement à augmenter considérablement le rendement énergétique tout en prolongeant la durée de vie du bois. Par ailleurs, un stockage adéquat aide à réduire les désagréments causés par les insectes xylophages ou les moisissures qui peuvent avoir un impact négatif sur votre santé.

Les réglementations et certifications

Dans le contexte de l’utilisation du bois, connaître les réglementations et certifications est primordial. Elles assurent une exploitation forestière durable et respectueuse de l’environnement tout en garantissant la qualité du produit final.

Le label PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) certifie que le bois provient d’une forêt gérée de manière responsable, offrant un gage sérieux pour les consommateurs souhaitant faire un achat éco-responsable.

La norme NF Bois de chauffage garantit que le bois vendu répond à des critères spécifiques concernant son taux d’humidité, sa taille ou encore son pouvoir calorifique. Elle donne accès aux utilisateurs à un combustible performant et adapté à leurs besoins.

Certaines réglementations encadrent également l’usage du bois. Par exemple en France, depuis 2015 dans certaines zones sensibles où la qualité de l’air est mauvaise (zones urbaines notamment), seules les cheminées munies d’un insert fermé sont autorisées afin de limiter les émissions polluantes liées à la combustion du bois.

Il convient toujours avant achat ou installation d’un système fonctionnant au bois comme source principale ou complémentaire de chauffage domestique ,de s’informer sur ces différents points auprès des professionnels compétents ou organismes officiels pour une utilisation optimale et respectueuse tant pour soi-même que pour notre environnement commun.

Thomas Bernard
Diplômé en génie civil, ma passion pour les travaux manuels et la nature m'a conduit vers un chemin plus créatif. Depuis plus de 10 ans, je mets en pratique mes connaissances techniques pour transformer des espaces de vie, cultiver un jardin écologique et restaurer des maisons avec un souci écologique. Mon objectif ? Inspirer et conseiller les amateurs et professionnels à travers mes expériences uniques, enrichies par des astuces pratiques et des solutions innovantes.

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